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Avis aux amateurs de créatures marines...
Saison des baleines (hiver austral 2009)un bilan très positif pour Globice
péponocéphales
Rorqual de Minke
Requin-baleine
et pour finirune info spéciale
pour Mégane, la testudinophile...
Josette la tortueretrouve la mer
Fin del'interNATCOmmuniqué
Avis aux amateurs de créatures marines...
Saison des baleines (hiver austral 2009)un bilan très positif pour Globice
Avec 82 baleines identifiées, contre 83 l’an dernier, Globice ne constate qu'une très légère baisse de la fréquentation par rapport à 2008... et Virginie Boucaud note que “la collecte de données a été aussi fructueuse que l’année dernière”.
L’association a redoublé d’effort concernant la prospection : de juin à octobre, 101 sorties ont été réalisées, représentant pas moins de 500 heures d’observation, une moyenne de cinq sorties par semaine. Sur les secteurs nord, ouest et sud, soit de Saint-Joseph à Saint-André, 190 observations de une à sept baleines ont été comptabilisées. 70 % d’entre elles nageaient avec leur baleineau. Des opérations auxquelles ont collaboré la brigade nature océan Indien et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Grâce à la photo-identification, on sait désormais que certains animaux ne font qu’une brève halte près des côtes réunionnaises. D’autres s’attardent et restent entre un et deux mois. Aucune identification commune entre 2008 et 2009. Les cétacés ne sont pas spécialement fidèles au coin.
C’est certain, 2009 restera dans les annales pour cette rencontre avec une visiteuse exceptionnelle, la **baleine franche australe**. Cette mère et son baleineau ont été vus huit fois dans les parages. “Habituellement coutumière des eaux d’Afrique du Sud, elle est observée quelques fois à Madagascar mais n’avait été aperçue qu’une fois auparavant dans les eaux réunionnaises, par le muséum d’histoire naturelle”, indique Virginie Boucaud. Autant d’éléments qui réjouissent Globice. Le rideau est ainsi tombé sur l’année 2009.
Pour autant, l’association poursuivra la saison prochaine son programme d’étude scientifique sur cette espèce migratrice. Un programme soutenu par la DIREN et le conseil régional. A noter que le réseau travaille en parallèle sur le grand dauphin, couramment croisé en baie de Saint-Paul.
CéTO (pour cétacés, tortues et oiseaux) << 3 structures recensent conjointement la biodiversité marine réunionnaise >> La biodiversité marine recèle encore bien des inconnues dans nos eaux. Le groupe local d’observation et d’identification des cétacés (Globice), Kélonia et le laboratoire d’écologie marine (Ecomar) de l’Université ont joint leurs forces et leurs savoir-faire pour recenser plus amplement les espèces qui croisent près de nos côtes. Dans le cadre du programme CéTO, une première opération s’est déroulée du vendredi 4 au mardi 8 décembre. L’objectif étant de prospecter des zones de l’île peu connues puisque les principales données sur ces trois familles proviennent de l’ouest. Embarqués sur le bateau Are nui du Réunion Fishing Club, les membres des trois structures se sont relayés pour explorer les eaux du nord, du sud et surtout de l’est jusqu’à 15 milles nautiques. A bord, les constatations de qualité se sont enchaînées. Virginie Boucaud, présidente du Globice, énumère : “On a pu observer le pétrel noir de Bourbon au large de Saint Joseph, une densité et une diversité en oiseaux marins exceptionnelles entre Sainte-Rose et Saint-Pierre, un banc d’un millier de péponocéphales, un rorqual de Minke et pu confirmer la présence des tortues dans l’Est…” Elle ajoute : “Et, cerise sur le gâteau, nous avons bénéficié d’une rencontre surprise avec un beau spécimen un requin-baleine au large de Saint-Denis”. Les photos de ce spécimen ont été envoyées à la Marine Conservation Society of Seychelles qui mène un programme régional de photo-identification des requins baleines depuis des années. Les données collectées vont maintenant être passées au crible pendant plusieurs semaines pour notamment cartographier la répartition des espèces autour de l’île. Une seconde mission est prévue dans quelques mois dans le cadre de ce programme financé par la Diren.
L’association a redoublé d’effort concernant la prospection : de juin à octobre, 101 sorties ont été réalisées, représentant pas moins de 500 heures d’observation, une moyenne de cinq sorties par semaine. Sur les secteurs nord, ouest et sud, soit de Saint-Joseph à Saint-André, 190 observations de une à sept baleines ont été comptabilisées. 70 % d’entre elles nageaient avec leur baleineau. Des opérations auxquelles ont collaboré la brigade nature océan Indien et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Grâce à la photo-identification, on sait désormais que certains animaux ne font qu’une brève halte près des côtes réunionnaises. D’autres s’attardent et restent entre un et deux mois. Aucune identification commune entre 2008 et 2009. Les cétacés ne sont pas spécialement fidèles au coin.
C’est certain, 2009 restera dans les annales pour cette rencontre avec une visiteuse exceptionnelle, la **baleine franche australe**. Cette mère et son baleineau ont été vus huit fois dans les parages. “Habituellement coutumière des eaux d’Afrique du Sud, elle est observée quelques fois à Madagascar mais n’avait été aperçue qu’une fois auparavant dans les eaux réunionnaises, par le muséum d’histoire naturelle”, indique Virginie Boucaud. Autant d’éléments qui réjouissent Globice. Le rideau est ainsi tombé sur l’année 2009.
Pour autant, l’association poursuivra la saison prochaine son programme d’étude scientifique sur cette espèce migratrice. Un programme soutenu par la DIREN et le conseil régional. A noter que le réseau travaille en parallèle sur le grand dauphin, couramment croisé en baie de Saint-Paul.
CéTO (pour cétacés, tortues et oiseaux) << 3 structures recensent conjointement la biodiversité marine réunionnaise >> La biodiversité marine recèle encore bien des inconnues dans nos eaux. Le groupe local d’observation et d’identification des cétacés (Globice), Kélonia et le laboratoire d’écologie marine (Ecomar) de l’Université ont joint leurs forces et leurs savoir-faire pour recenser plus amplement les espèces qui croisent près de nos côtes. Dans le cadre du programme CéTO, une première opération s’est déroulée du vendredi 4 au mardi 8 décembre. L’objectif étant de prospecter des zones de l’île peu connues puisque les principales données sur ces trois familles proviennent de l’ouest. Embarqués sur le bateau Are nui du Réunion Fishing Club, les membres des trois structures se sont relayés pour explorer les eaux du nord, du sud et surtout de l’est jusqu’à 15 milles nautiques. A bord, les constatations de qualité se sont enchaînées. Virginie Boucaud, présidente du Globice, énumère : “On a pu observer le pétrel noir de Bourbon au large de Saint Joseph, une densité et une diversité en oiseaux marins exceptionnelles entre Sainte-Rose et Saint-Pierre, un banc d’un millier de péponocéphales, un rorqual de Minke et pu confirmer la présence des tortues dans l’Est…” Elle ajoute : “Et, cerise sur le gâteau, nous avons bénéficié d’une rencontre surprise avec un beau spécimen un requin-baleine au large de Saint-Denis”. Les photos de ce spécimen ont été envoyées à la Marine Conservation Society of Seychelles qui mène un programme régional de photo-identification des requins baleines depuis des années. Les données collectées vont maintenant être passées au crible pendant plusieurs semaines pour notamment cartographier la répartition des espèces autour de l’île. Une seconde mission est prévue dans quelques mois dans le cadre de ce programme financé par la Diren.
péponocéphales
Rorqual de Minke
Requin-baleine
et pour finirune info spéciale
pour Mégane, la testudinophile...
Josette la tortueretrouve la mer
Josette, la jeune tortue caouanne recueillie par le centre de soin de Kélonia à Saint-Leu, vogue en pleine mer depuis ce vendredi 12 décembre 2009. Sous le regard de ses parrains et marraines, les enfants de l’école primaire Raphaël Barquissau de Saint-Louis, elle a regagné son milieu naturel après avoir été soignée. Elle avait été capturée accidentellement le 13 novembre au large de La Réunion. Josette avait ensuite été prise en charge par Kélonia, l'observatoire des tortues marines, dans le cadre du programme de préservation des tortues marines, mené en partenariat avec l’Ifremer (institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) et les pêcheurs de l’île. Avant d'être relâchée, la jeune tortue a été équipée d'une balise Argos. Cet équipement enregistrera les déplacements et le comportement de plongée de Josette pendant quatre à cinq semaines. Ces données ajoutées à celles déjà recueillies par Kélonia et l’Ifremer permettront de mieux comprendre le comportement océanique de cette espèce de tortues marines et les raisons pour lesquelles elles sont accidentellement pêchées.
Fin del'interNATCOmmuniqué