En ce 14 avril 2011, nous souhaitons :
POUTTANDOU VAJTOUKKEL 5112 !
Une belle et heureuse année 5112 !
à tous nos amis tamouls.. et sympathisants ;-)
Comment ne pas en profiter pour inviter la métropole à suivre l'exemple de La Réunion, Terre où il fait bon vivre en harmonie dans la diversité et le partage ! Où la multiplicité des cultes - et leur respect ! - se vit comme un enrichissement, à travers des rites et traditions qui n'ont d'autre but que la recherche du bien-être de l'âme : une noble quête dans laquelle même les athées peuvent se reconnaître ! Donc, comme tout le monde y trouve son compte (et conte ;-), chaque festivité se "rêve-elle" l'occasion, très appréciée et recherchée, de passer, sans arrière pensée, jugement ou a priori, un joyeux moment tous ensemble !!!
Vous êtes "priés" de "méditer", bianchairceurs, biancherfraires, sur ce remarquable état de "fêtes" !
[à l'instar des équipes de recherche, envoyées en mission spéciale chez nous,
pour tenter de comprendre ce qui fonctionne si bien ici et si mal chez vous!]
Pourquoi votre Europe (hors-hope ?!) s'éver'tue-t-elle à ne semer que de la mauvaise Grrr'haine qui, concernant votre hexagone, dégrade et rend si peu honneur au jadis si respectable "jardin à la Française" ? Pourquoi la classe a-t-elle fait place à la crasse ? Vaste question... dévasta'triste ! Que Sarkozizaneur, dont les sbires sans barbe rasent gratis, n'y soit pas "étranger" n'est qu'une banale vérité !
Z'êtes vraiment très loin de nous... Non par la distance mais par vos dissensions !
Mais revenons à nos vaches sacrées et à "Nalla Kara Varousham Pirappou"
("année du moins bon et du meilleur" >> tout un programme !)
Rappelons, en prologue, que l'hindouisme est un "art de vivre avec soi-même, avec les autres et avec l’univers". Ce n’est pas une religion révélée. Ses fidèles n’obéissent pas à un dogme préétabli. Les grands sages de l’Inde ont accumulé depuis la nuit des temps (+ de 5 millénaires) des réflexions philosophiques, transmises et méditées ensuite de générations en générations.
Le nouvel an tamoul se fête à La Réunion (voir précisions plus bas), selon le calendrier lunaire, le 13, 14 ou 15 avril << la date précise dépend du nombre de jours composant l'année précédente. Le jour de l'An commence par le bain rituel et le nettoyage de la maison pour que la divinité accepte de demeurer à nouveau dans les lieux. S'ensuit une cérémonie religieuse qui réunit les membres de la famille. Les fidèles, vêtus d'habits neufs, remercient Dieu pour toutes les grâces accordées durant l´année et, à travers leurs prières, lui demandent également bénédiction et bonheur pour leur foyer à l'aube de l'année nouvelle. Il s’agit d’un moment favorable aux réconciliations, ainsi qu'une occasion pour les enfants de recevoir des étrennes par la famille. Il est également de coutume d’écouter la lecture par le poojari (prêtre) du pandjangam qui révèlera les prévisions pour l'an à venir. Le pandjangam est un almanach traitant des étoiles, de leur emplacement dans le ciel et de leur influence (dont il s'agit de déterminer l'heure) sur les êtres (même principe que la carte du ciel occidental). Les hindous consultent cet horoscope à chaque cérémonie afin de chasser le hasard et réunir tout ce qui est en leur pouvoir, en plus des carêmes, pour que les vœux demandés à la divinité soient exaucés.
Des offrandes sont faites. On apporte des gâteaux à base de riz, de lait et de sucre et on demande aux dieux de veiller sur soi.
L'autre élément traditionnel du nouvel an tamoul est la préparation et le partage des repas. Pour l'occasion sont élaborés des mets succulents conçus sur la base d'un mélange de six saveurs, dont le sucré, le salé, l’aigre-doux, l’amer, qui représentent les différentes composantes du quotidien, les bons comme les mauvais moments.
Enfin, de somptueux spectacles achèvent de mettre en lumière cette fête destinée à être partagée par tous.
Le nouvel an tamoul se fête à La Réunion (voir précisions plus bas), selon le calendrier lunaire, le 13, 14 ou 15 avril << la date précise dépend du nombre de jours composant l'année précédente. Le jour de l'An commence par le bain rituel et le nettoyage de la maison pour que la divinité accepte de demeurer à nouveau dans les lieux. S'ensuit une cérémonie religieuse qui réunit les membres de la famille. Les fidèles, vêtus d'habits neufs, remercient Dieu pour toutes les grâces accordées durant l´année et, à travers leurs prières, lui demandent également bénédiction et bonheur pour leur foyer à l'aube de l'année nouvelle. Il s’agit d’un moment favorable aux réconciliations, ainsi qu'une occasion pour les enfants de recevoir des étrennes par la famille. Il est également de coutume d’écouter la lecture par le poojari (prêtre) du pandjangam qui révèlera les prévisions pour l'an à venir. Le pandjangam est un almanach traitant des étoiles, de leur emplacement dans le ciel et de leur influence (dont il s'agit de déterminer l'heure) sur les êtres (même principe que la carte du ciel occidental). Les hindous consultent cet horoscope à chaque cérémonie afin de chasser le hasard et réunir tout ce qui est en leur pouvoir, en plus des carêmes, pour que les vœux demandés à la divinité soient exaucés.
Des offrandes sont faites. On apporte des gâteaux à base de riz, de lait et de sucre et on demande aux dieux de veiller sur soi.
L'autre élément traditionnel du nouvel an tamoul est la préparation et le partage des repas. Pour l'occasion sont élaborés des mets succulents conçus sur la base d'un mélange de six saveurs, dont le sucré, le salé, l’aigre-doux, l’amer, qui représentent les différentes composantes du quotidien, les bons comme les mauvais moments.
Enfin, de somptueux spectacles achèvent de mettre en lumière cette fête destinée à être partagée par tous.
La question reste en suspens quant au choix du mois d'AVRIL
pour fêter le POUTTANDOU << Nouvel An >> à LA REUNION ?
A quel moment l'option s'est-elle portée sur le 1er jour du mois de sittiraï, plutôt que sur le 1er jour du mois de thaï, jour du Pongal, le 14 janvier ?... et pourquoi perdure-t-elle alors que le 14 janvier a été promulgué date officielle par le gouvernement du Tamil Nadou * en 2008. La question reste entière et d'autant plus intriguante que les archives et études des trois derniers siècles laissent apparaître que les engagés indiens (premiers débarqués sur l'île, pour la plupart Tamouls) s'en sont tenu à fêter Pongal sans que nulle part ne soit mentionné un quelconque nouvel an en avril. On ignore donc complétement de quand date le changement. Un mystère que tentent d'élucider les chercheurs.
* Le Tamil Nadou est le pays des Tamouls. Sur la façade Est de la pointe de l'Inde, les mille kilomètres de sa côte Coromandel longent le Golfe du Bengale.
Pour les plus curieux et soucieux du détail :
C'est en 2008 que l'Assemblée du Tamil Nadou adopte à l'unanimité la nouvelle date du nouvel an tamoul (14 janvier), d'après le résultat des recherches d'éminents historiens et chercheurs qui ont repris celles commencées en 1921 par d'autres sages de l'époque alors que l'Inde était encore colonisée par les Britanniques et les Français. Ils sont arrivés à la conclusion que le calendrier suivi jusqu'alors n'était pas conforme à la culture tamoule car altéré par les différents courants, remettant en cause le Pandjangam, almanach hindou. Le nouveau calendrier commencerait donc par la naissance de Tirouvalluvar, un sage tamoul qui naquit 31 ans avant Jésus Christ (d'après les calculs de ces mêmes chercheurs) et à qui on doit une riche littérature tamoule dont le célèbre Tiroukoural traduit en plusieurs langues. C'est donc par une motivation hautement identitaire que le nouvel an a vu sa date modifier. Ce n'est pas un hasard si ce changement a eu lieu pendant le mandat de M. Karunanidhi, fervent fondateur du mouvement dravidien (DMK) conservateur convaincu, philosophe, écrivain, scénariste et poète athée. Le but de cette "réforme" étant de rallier les non-hindous à cette fête.
En effaçant la prédominance du calendrier hindou, cette nouvelle date suscita de vives réactions. [Tout comme, en son temps (1582), la décision du pape Grégoire XIII (pourtant bien religieux, lui :-) de changer l'ancien calendrier julien en notre actuel calendrier grégorien, ne fut pas accueillie avec enthousiasme. Il a fallu attendre près de trois siècles pour que ce calendrier soit mondialement reconnu.] Les partis politiques de l'opposition, plus hindouistes, eurent beau faire appel, la Cour trancha : le nouvel an tamoul n'est pas religieux, il concerne le peuple tamoul. Il y va donc de l'intérêt identitaire de ce peuple de le fêter le 14 janvier, lors du Pongal, fête de la moisson.
Nombre de Tamouls en demeurent encore confus, notamment par le fait de s'être battus, hors de leur pays, pour qu'on leur reconnaisse un jour férié le 14 avril pour fêter le nouvel an. En Inde, ce jour coïncide avec la naissance d'Ambedkar, juriste et politicien dalit (intouchable), père de la Constitution indienne qui a oeuvré pour la discrimination positive. Ce jour est donc férié depuis son décès en 1956.
Au Tamil Nadou et à Pondichéry, les médias sont prudents et nomment le 14 avril : le Chittiraï thirunAl (jour de fête du mois de sittiraï) tout comme le 14 janvier avait été nommé timidement Tamijar thirunAl "jour de fête des Tamouls" dans les titres des journaux. Le Pandjangam qui ne paraissait que vers février-mars est maintenant publié dès le mois de janvier.
En Inde, le nouvel an dépend de chaque état et de son propre calendrier religieux.
Assam : Bohag Bihu (14/15 avril) correspond à la période de semence du riz
Bengale : Nabo Barsho (mi avril) correspond à la date choisie par l'Empereur Moghol Akbar, grande fête pour la déesse Lakshmi et Ganesh
Goudjarat (Bestu varas) (octobre-novembre) le lendemain de Deepavali/ Diwali , correspond à la commémoration du pooja/ cérémonie en l'honneur de Govartan par le dieu Krishna
Kerala : Vishu (Mars-avril) correspond au jour dont la césure nuit/ jour est égale, selon leur calendrier lunaire, propice à l'agriculture
Maharashtra : Goudi Padwa (mi avril) correspond à la fin de la moisson du riz, la victoire du dieu Krishna sur le géant Ravana
Rajasthan : Diwali (octobre/ novembre) correspond au jour de Diwali
Pundjab : Baisakhi ( nanakshahi) (13/14 avri)l correspond pour les Sikhs à la fête du 10ème gouru : Guru Gobind Singh qui mit fin au système de caste en 1689
Sikkim : Losoong (mi décembre) correspond à la fin de la moisson
Karnataka/ Andhra pradesh Ougadi (mars) correspond au début de l'été et jour supposé de la création du monde par Brahma
et enfin au
Tamil Nadou : le 13/ 14 avril jusqu'en 2008 et qui correspond ni à la fin de la moisson, ni à une autre fête religieuse, mais à l'équinoxe du printemps, phase solaire, comme précisé dans le Pandjangam (almanach hindou tamoul) qui est pourtant essentiellement un calendrier lunaire.
* Le Tamil Nadou est le pays des Tamouls. Sur la façade Est de la pointe de l'Inde, les mille kilomètres de sa côte Coromandel longent le Golfe du Bengale.
Pour les plus curieux et soucieux du détail :
C'est en 2008 que l'Assemblée du Tamil Nadou adopte à l'unanimité la nouvelle date du nouvel an tamoul (14 janvier), d'après le résultat des recherches d'éminents historiens et chercheurs qui ont repris celles commencées en 1921 par d'autres sages de l'époque alors que l'Inde était encore colonisée par les Britanniques et les Français. Ils sont arrivés à la conclusion que le calendrier suivi jusqu'alors n'était pas conforme à la culture tamoule car altéré par les différents courants, remettant en cause le Pandjangam, almanach hindou. Le nouveau calendrier commencerait donc par la naissance de Tirouvalluvar, un sage tamoul qui naquit 31 ans avant Jésus Christ (d'après les calculs de ces mêmes chercheurs) et à qui on doit une riche littérature tamoule dont le célèbre Tiroukoural traduit en plusieurs langues. C'est donc par une motivation hautement identitaire que le nouvel an a vu sa date modifier. Ce n'est pas un hasard si ce changement a eu lieu pendant le mandat de M. Karunanidhi, fervent fondateur du mouvement dravidien (DMK) conservateur convaincu, philosophe, écrivain, scénariste et poète athée. Le but de cette "réforme" étant de rallier les non-hindous à cette fête.
En effaçant la prédominance du calendrier hindou, cette nouvelle date suscita de vives réactions. [Tout comme, en son temps (1582), la décision du pape Grégoire XIII (pourtant bien religieux, lui :-) de changer l'ancien calendrier julien en notre actuel calendrier grégorien, ne fut pas accueillie avec enthousiasme. Il a fallu attendre près de trois siècles pour que ce calendrier soit mondialement reconnu.] Les partis politiques de l'opposition, plus hindouistes, eurent beau faire appel, la Cour trancha : le nouvel an tamoul n'est pas religieux, il concerne le peuple tamoul. Il y va donc de l'intérêt identitaire de ce peuple de le fêter le 14 janvier, lors du Pongal, fête de la moisson.
Nombre de Tamouls en demeurent encore confus, notamment par le fait de s'être battus, hors de leur pays, pour qu'on leur reconnaisse un jour férié le 14 avril pour fêter le nouvel an. En Inde, ce jour coïncide avec la naissance d'Ambedkar, juriste et politicien dalit (intouchable), père de la Constitution indienne qui a oeuvré pour la discrimination positive. Ce jour est donc férié depuis son décès en 1956.
Au Tamil Nadou et à Pondichéry, les médias sont prudents et nomment le 14 avril : le Chittiraï thirunAl (jour de fête du mois de sittiraï) tout comme le 14 janvier avait été nommé timidement Tamijar thirunAl "jour de fête des Tamouls" dans les titres des journaux. Le Pandjangam qui ne paraissait que vers février-mars est maintenant publié dès le mois de janvier.
En Inde, le nouvel an dépend de chaque état et de son propre calendrier religieux.
Assam : Bohag Bihu (14/15 avril) correspond à la période de semence du riz
Bengale : Nabo Barsho (mi avril) correspond à la date choisie par l'Empereur Moghol Akbar, grande fête pour la déesse Lakshmi et Ganesh
Goudjarat (Bestu varas) (octobre-novembre) le lendemain de Deepavali/ Diwali , correspond à la commémoration du pooja/ cérémonie en l'honneur de Govartan par le dieu Krishna
Kerala : Vishu (Mars-avril) correspond au jour dont la césure nuit/ jour est égale, selon leur calendrier lunaire, propice à l'agriculture
Maharashtra : Goudi Padwa (mi avril) correspond à la fin de la moisson du riz, la victoire du dieu Krishna sur le géant Ravana
Rajasthan : Diwali (octobre/ novembre) correspond au jour de Diwali
Pundjab : Baisakhi ( nanakshahi) (13/14 avri)l correspond pour les Sikhs à la fête du 10ème gouru : Guru Gobind Singh qui mit fin au système de caste en 1689
Sikkim : Losoong (mi décembre) correspond à la fin de la moisson
Karnataka/ Andhra pradesh Ougadi (mars) correspond au début de l'été et jour supposé de la création du monde par Brahma
et enfin au
Tamil Nadou : le 13/ 14 avril jusqu'en 2008 et qui correspond ni à la fin de la moisson, ni à une autre fête religieuse, mais à l'équinoxe du printemps, phase solaire, comme précisé dans le Pandjangam (almanach hindou tamoul) qui est pourtant essentiellement un calendrier lunaire.
See you soon à bord de l'R-bus974 de l'inter
mpagnie
dont la devise est " + on est de oufs, + on pouffe!" ;-D---------------------------------------------------------------------------------
A l'attention des adeptes
de l'incontournable "IN"secte(-: SI CE MESSAGE VOUS PLAIT AU POINT DE VOULOIR LE PARTAGER :-)
Vous n'avez qu'à cliquer sur votre cher ami : Vermonlien De Fesbouc
