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Cétacés... mais jamais trop ! - 30/09/2011

A LA REUNION
les baleines qu'on se prend dans l'oeil ne sont pas de parapluie :-)


Pas question d’aborder le thème de la grâce liée aux Géantes de la Mer,
sans évoquer l’anathème de la disgrâce vissée aux Maudits de la Terre !


L’hypocrite dialectique concernant le « partage des eaux » entre hominidés et squalidés (voir article précédent) s’achève sur un pathétique Requiem pour les Requins, cum massacrum « moderato comptabilisé » à la clé !
C'est donc à la fois tristes et sans illusion face à l'opération "prélèvement" << un doux euphémisme scientifique pour désigner la pêche, l'autopsie et l'équarrissage de 10 squales catégorisés "dangereux" (tigre et bouledogue) >> mise en place ces derniers jours, que nous contemplons ce gâchis comportemental, où la peur a gagné sur la raison ! Quand la psychose s'installe, on oublie vite la faute originelle pour ne condamner que l'issue fatale ! C’est tellement plus simple, évidemment !

« La peur est la pire des conseillères car en incitant au recul, elle précipite souvent dans la chute ! »
(grande pensée Beeséenne à graver dans le calcaire ;-)

Cette solution radicale mais néanmoins mesurée (sans comparaison avec celle prise aux Seychelles suite à 2 attaques mortelles qui se traduisit par le prélèvement de 170 requins en tout genre mais surtout du genre absolument inoffensif !!!... Une boucherie que tous les médias se sont empressés de révéler bien sûr ! Non ? Ah bon !) s’avère être, de toute évidence, la meilleure en terme de communication et d’image, puisque, d'après enquête, la population réunionnaise se sentirait rassurée par cette mesure.
Le problème, c'est que suspendre le danger n'a jamais signifié le supprimer !
Apprendre à le regarder en face serait beaucoup plus efficace. Un comportement responsable, sans erreur de conduite ni bravade, il n’y a pas d’autre parade !... car « à trop vouloir tenter le diable, on finit toujours par s’asseoir à sa table ! »
(et une autre devise offerte par la maison ;-)
Bref, le résultat se contentera de déstabiliser un temps l'écosystème de la zone concernée (des Brisants au Cap Lahoussaye, c’est-à-dire dans le périmètre allant des Roches Noires à Boucan Canot) où les spécimens incriminés, installés depuis un temps certain, y « jouaient » tranquillement leur rôle (n'en déplaise à ceux qui ignorent les règles de la chaîne alimentaire). Un rôle qu’ils vont perdre momentanément, jusqu'à ce que d'autres prennent leurs places, comme le veut l'ordre immuable des choses.

Cette chasse n’a donc valeur que de désamorçage, d’apaisement des esprits déraisonnés par cette peur incontrôlée (et ô combien conditionnée !!) que le mythe des "Dents de la Mer" a su ancrer bien profond dans nos cerveaux fragilisés !
Ironie du sort, voilà que "Shark 3D" débarque sur les écrans ! Super !!! : on (rappelons au passage que « on » est un « con » !) va pouvoir s’en remettre une bonne couche, histoire de réduire à néant le travail formidable de Rob Stewart (à ne pas confondre avec Rod, beaucoup moins « sexy » ;-) Vous savez l’extra-terrestre et supra-marin amoureux des requins avec qui il batifole régulièrement… L’INCONSCIENT !!!!!!!!! MAMAN J’AI PEUR ! Ce jeune canadien (né en 1979), familier du monde sous-marin qu’il photographie depuis l’âge de 13 ans, est le réalisateur du film « Les Seigneurs de la mer » (« Sharkwater ») dont voici le site, si ça vous intéresse : http://www.les-seigneurs-de-la-mer.mk2.com/sharkwater_index.html


2 VISIONS QUI N’ONT ABSOLUMENT RIEN A VOIR ;-)
Choisis ton camp, camarade: Osmose ou Psychose ?

Enfin, vu qu’en ce bas-monde, toute tentative de privilégier l’intellect sur l’affect est voué à l’échec, cessons ici de brasser le vent d’une colère dont la bourrasque ne décoiffe que nous-mêmes :-)… au maelström de révolte néanmoins salutaire pour notre paix intérieure ! Oui, cessons là de faire des vagues (même si beaucoup de surfeurs sont de notre côté pour les prendre, dans le sens où nous les formulons, c’est-à-dire à contre-courant des lyncheurs bien-pensants).

En résumé,
ni écolos intégristes,
ni désabusées misanthropiques,

(2 amusées mises en tropiques, ça oui!)
nous ne sommes que two Bees

en mal de roseaux… pascaliens.

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L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Roseau pensant. — Ce n’est point de l’espace que je dois chercher ma dignité, mais c’est du règlement de ma pensée. Je n’aurai pas davantage en possédant des terres : par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends.
(…) je ne puis concevoir l'homme sans pensée: ce serait une pierre ou une brute.
Blaise Pascal, « Pensées », (1660), Gallimard. Pléiade. 1976. pp.1156-1157.
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Mais chut! laissons les imbéciles dormir sur leurs 2 oreilles (ce qui, vous le savez, est impossible en pratique ;-) en priant pour qu’une météorite (un satellite ou une navette spatiale) un beau jour leur tombe sur la tête et ENFIN leur provoque l'« éveil »!
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PETITE MISE A JOUR EN DATE DU 1er OCTOBRE :
"Journal de l’île" du 01/10/2011. Article de Vincent Boyer (extraits) : "Ils étaient prêts à en “prélever” dix. Ils se contenteront finalement d’un seul. La préfecture ne renouvellera pas dans l’immédiat la chasse aux requins effectuée ces trois derniers jours.(...) À l’heure du bilan, soucieux de défendre le bien-fondé des mesures prises après la dernière attaque qui a coûté la vie au bodyboarder Mathieu Schiller, Xavier Brunetière souligne que “cette opération de prélèvements ciblés n’avait pas d’objectifs quantitatifs”. “Le chiffre de dix requins était un plafond, pas une cible”, nuance le numéro 2 de la préfecture, en expliquant “qu’à ce stade, il n’est pas nécessaire de la reconduire”. En revanche, les autorités n’excluent pas le recours à de nouvelles prises dans le cadre des études scientifiques à venir. Plus soft cette fois. “Ils seront marqués puis remis en mer”. À croire que les pressions des lobbyistes anti-pêche ont pesé. “Notre action s’inscrit dans la durée”, retient Xavier Brunetière, en soulignant le financement des études - objet d’une signature hier avec la Région - et la création du comité réunionnais du risque requin.(...) La réouverture des plages est prévue lundi (03/10)." - Nous ajouterons personnellement à cela la retentissante diatribe de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France [ mise en ligne avant-hier (29/09) à cette adresse : http://www.seashepherd.fr/france/news-110929-01.html ] dont l’exaspération tend parfois à faire sombrer le propos dans la maladresse et l’outrance… mais bon… il est intéressant de rappeler que la communauté des surfeurs s’est indignée et a vivement réagi, un peu partout à travers le monde, à l’encontre du manque de sang froid et de mesure dont firent preuve un certain nombre de surfeurs réunionnais sur ce coup-là !!
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PAS DE FERMETURE AU NOIR MAIS FONDU-ENCHAINE EN TRAVELLING-EMOUVANT
POUR UN LONG PLAN-SEQUENCE SUR LA SCENE DU "BAL DES VAMPS IRISANTES".

(Le Festival du Film de La Réunion en étant à J - 31, on est show-bouillantes ! Ceci explique cela ;-)

Nous rendons Grâce (le mot leur sied si bien!) à ces Déesses de La Terre et de la Mer, à ces Grandissimes Ballerines Marines, d’avoir apaisés nos esprits rebelles - peu enclins à lâcher prise – en les honorant d'exhibitions aquatiques à couper le souffle… Ravissant jusqu'à l'extrême, les fans de faune sauvage et d'animaux in vivo, que nous sommes !!
De notre terrasse de Boucan (où nous séjournions pour quelques jours), nous étions aux 1ères loges pour contempler leur spectacle saisissant, donné quasiment en représentation permanente.

Quand sa majesté à bosse frappe notre océan indien de son immense nageoire pectorale, il y a de quoi rester coi. Et quand elle vous cueille soudain par une voltige aérienne qui vous hypnotise l’espace d’un instant (fixé pour l’éternité), jaillissant toute entière (queue comprise!) hors de l’eau… avant de retomber dans un SPLASH! qui donne toute sa dimension à l'onomatopée, vous n’en croyez d’abord pas vos yeux puis retrouvant l’usage de la parole, vous vous empressez de répéter, comme pour vous en convaincre, à votre compagne qui en fait de même : « tu l’as vue ? Tu l’as vue ? »…
A chaque fois ça marche, on croit rêver et on perd ses mots devant l’indicible cadeau. Tous les plus grands effets spéciaux n’atteindront jamais l’intensité de ces moments-là !


Photos d’illustration empruntées à Céline Motta et Tiziana Di Fulvio

Visibles sur http://noudjou.free.fr/index.php?gallery/baleines#gallery

Cet étrange sentiment d’instant volé, estimé si précieux, comme par crainte qu’il soit unique et ne se reproduise plus est sans doute lié au fait que notre « conscience collective » (qui concerne sûrement moins les plus jeunes d’entre vous) porte toujours les séquelles des harpons plantés et des corps éventrés, de ce rapport de force qui n’a basculé que récemment vers un rapport amoureux qui demeure toujours fragile et difficile à garantir !... même si l’article qui suit nous rassure concernant l’île de La Réunion qui semble avoir conquis le cœur de nos Belles alanguies… douées de fantastiques fulgurances!! AINSI SOIENT-ELLES !

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BALEINES : UN SHOW TOUJOURS PLUS GRANDIOSE !
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[Article de David ChassagneJournal de l’Ile du 18/09/2011 ]

Ce n’est pas qu’une impression : le nombre de baleines présentes autour de l’île augmente bel et bien. D’où l’émerveillement de nous autres, pauvres petits humains, depuis la terre, par bateau ou par les airs. Si tout va bien, elles devraient être encore plus nombreuses dans les années qui viennent.

Explications.

Il suffit d’un saut, d’un battement de queue ou de nageoire et c’est l’événement. Les automobilistes s’arrêtent, des embouteillages se forment, les appels affluent sur les radios et La Réunion a la sensation d’assister à l’un des spectacles les plus merveilleux de la planète : les apparitions de sa majesté Baleine, reine des océans. Cette année, sans doute encore davantage que les précédentes, nous sommes gâtés : les baleines semblent plus nombreuses que jamais, visibles tout autour de l’île, et pas seulement dans l’Ouest ou le Sud mais aussi sur les côtes Nord et Est. Comme si elle s’attardaient davantage que par le passé. A moins que nous ne soyons plus attentifs que jamais. En réalité, l’augmentation du nombre de baleines le long des côtes réunionnaises est bel et bien avérée. Elle est même particulièrement sensible depuis 2008, année d’un “pic”, comme le dit Laurent Mouysset, l’un des salariés de Globice, organisme qui surveille et étudie les cétacés en général et les baleines à bosse (1), celles qui nous concernent - en particulier.
Jusqu’en 2007, une vingtaine de baleines étaient repérées et photographiées chaque année. Or en 2008, ce nombre a grimpé subitement à 83, puis 84 en 2009 et 126 en 2010. Pour cette année, à deux mois environ de la fin de la saison, nous sommes déjà à 90 individus “uniques”. Nous disons bien “uniques” car chaque baleine est identifiable à sa “caudale” (sa queue) qui, par sa forme et sa pigmentation, correspond aux empreintes digitales chez l’homme : il n’existe pas deux caudales identiques dans le monde. Ce qui rend passionnante l’étude de ces cétacés... sauf qu’ils gardent encore bien des mystères.

Maman veille sur bébé, les mâles “draguent les tantines”

Ce que l’on sait, c’est pourquoi ces gigantesques créatures (jusqu’à 18 mètres de long pour 35 tonnes) viennent migrer vers chez nous : les femelles pour mettre bas et les mâles en quête de femelles avec qui s’accoupler. Le reste de l’année, les baleines vivent en Antarctique, où se trouve leur garde-manger naturel : le krill, de minuscules petites crevettes qui, en grande quantité, parviennent même à colorer la mer en rose. Mais lorsqu’arrive la fin de la gestation (qui dure de 10 mois à un an), maman baleine doit se diriger vers des eaux plus chaudes que supportera son baleineau, un joli bout de chou tout blanc de 4 petits mètres et 700 petits kilos. Et c’est donc vers l’Afrique du Sud, le canal du Mozambique, Madagascar, La Réunion (et l’océan Indien en général) que migrent les baleines, à partir de mai-juin puis plus massivement vers juillet-août avant de repartir en octobre.
Nous, heureux chanceux, assistons donc aux premiers coups de nageoires de ces bébés, qui ont impérativement besoin de leur maman pour apprendre à se mouvoir et respirer. Mais aussi pour être protégés des prédateurs que sont les orques ou les requins, ce qui explique que le nourrisson et sa mère restent près des côtes. D’où les magnifiques photos aériennes de baleines et de leur baleineau prises par avion ou ULM, mais aussi les bonds constatés hors de l’eau depuis la côte. Bébé apprend, bébé s’amuse, au contact de maman.

Et papa dans tout ça ?

Chez les baleines, le géniteur s’en va dès l’accouplement, bébé ne le connaîtra jamais. Il arrive qu’un mâle accompagne parfois une baleine et son petit, “comme une escorte”, explique Globice, mais sans lien de parenté. Mais si les mâles frayent dans les eaux de l’océan Indien, c’est plutôt en bandes (en “groupes actifs” disent les scientifiques) et pour “draguer les tantines”, si vous nous passez l’expression.
D’où, là encore, des sauts hors de l’eau et de grands coups de caudales et de nageoires pectorales qui claquent, pour impressionner les rivaux et les belles. C’est également au cours de cette parade amoureuse que, calé dans les eaux profondes (mais pas trop, pas plus de 150 m), le mâle entonne ses chants d’amour, pouvant passer jusqu’à 45 minutes sans sortir respirer.
Alors, combien de baleines autour de La Réunion ? Plusieurs centaines, selon Globice, mais notre île est en tout cas moins fréquentée que Madagascar, notamment la baie d’Antongil, dans le Nord-Est. Là-bas, l’association Cetamada estime leur nombre entre un et deux milliers d’individus. L’ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS) jauge quant à elle à 7000 le nombre d’individus dans le canal du Mozambique. WCS a d’ailleurs confié aux scientifiques réunionnais un catalogue de 1021 baleines “capturées” dans la baie d’Antongil pour le comparer au catalogue de 450 caudales déjà enregistrées ici.
Calmons-nous : le verbe “capturer” signifie seulement, dans ce cas, que leur queue a été prise en photo et qu’elles sont donc identifiées.
Or, il se trouve que l’on a “recapturé” à La Réunion trois baleines qui se trouvaient à Madagascar au début des années 2000. Cinq autres individus ont été identifiés au large de La Réunion en 2009, puis en 2010. Quant à la baleine baptisée “Yoga”, elle est presque une habituée de nos eaux : elle y est venue en 2003, puis 2009 et 2010.

Satellites et études génétiques

L’ennui, c’est que malgré les études, les observations en mer ou par satellite, on ignore encore le trajet exact qu’effectuent les baleines lors de leurs transhumances annuelles. Elles sont capables de franchir des milliers de kilomètres et de rester plusieurs semaines au même endroit puisqu’à La Réunion, l’une d’elles a été vue 2 fois à 62 jours d’intervalle (le record local). Mais pour en savoir plus, il faut rivaliser de patience et d’ingéniosité. Ainsi, outre ces comparatifs de “recaptures” entre La Réunion et Madagascar, une opération a été lancée l’an dernier à partir d’échantillons de peau prélevés sur des baleines (2). Ils nous éclaireront peut-être sur la proximité génétique entre les baleines qui frayent à La Réunion et celles observées à Madagascar, Mayotte, Mozambique ou Afrique du Sud. Et l’on continuera surtout d’étudier ce regain de vigueur de l’espèce. Les spécialistes se sont demandés si les baleines revenaient davantage chez nous en raison d’évolutions des courants marins ou d’un éventuel réchauffement des eaux. Mais l’hypothèse retenue comme la plus plausible est encore plus souriante : tout porte à croire que le moratoire sur la chasse à la baleine, décidé il y a 25 ans, porte ses fruits et permet à l’espèce de se régénérer. Chaque année, les effectifs se reconstituent à raison de + 9%. C’est énorme. Et du coup, les baleines seraient en train de recoloniser des milieux qu’elles occupaient par le passé. Chouette, voilà qui nous promet de superbes ballets aquatiques pour l’avenir !
David Chassagne – Journal de l’Ile (18/09/2011)
(1) Appelées ainsi en raison de la forme de leur dos, arrondi, lorsqu’elles plongent.
(2) Grâce à un procédé indolore : une flèche pourvue d’un embout spécifique est lancée avec une arbalète. Elle permet de prélever un petit morceau de peau.
Sans oublier d'annoncer le grand événement sportif "Péi"
qui se profile à l'horizon des montagnes de La Réunion

à suivre...

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A l'attention des adeptes de l'incontournable "IN"secte

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