
En ré-ouverture du Bal des Pompiers une chaude-bouillante Danse du Feu !
Il a suffit d’une étincelle dans l’esprit tourmenté d’une poignée d’allumés-illuminés en mal d’enfer et d’incandescence, pour que le compteur soit remis à zéro, ce mardi 25 octobre 2011 !
La voilà bien définitivement consumée la bougie qui venait d’être soufflée sur le 11 octobre 2010 >> souvenir d’un lundi noir qui, l’an dernier, vit croître une vague de flammes dont la course folle sur les flancs majestueux de notre Maïdo désarma longtemps nos soldats du feu submergés par l’ampleur de la tâche… et qui luttèrent, des jours durant, pour en venir à bout !
Hélas, ce n’est plus sous la seule forme d’un souvenir que le feu frappe à nouveau à notre porte.
Il s’agit bien d’une réalité que des mains criminelles ont réactivée, à la faveur de conditions extrêmement favorables à leur sombre dessein… tracé au fusain ! En effet, ce n’est pas tous les jours qu’Eole se déchaîne et s’époumone avec autant de vigueur, au point de décoiffer tout ce qui est susceptible d’être ébouriffé !
En l’occurrence, c’est toute La Réunion, profondément attachée à son environnement, qui s’en retrouve défrisée et bien remontée contre les auteurs de ces actes de pyromanie !
Occasion d’évoquer ce dicton créole qui dit que "dans le panier tomates na toujours un lé pourri".
Résumé des 3 premiers jours du sinistre :
- Mardi 25/10 : 1ère alerte donnée aux environs de 15h. Plusieurs foyers se sont déclarés simultanément dans les hauts de l’Ouest. A 18h, on en dénombre trois, entre la forêt du Tévelave et le Piton Rouge, situé dans la forêt domaniale des Bénares. Trois communes sont donc concernées : Saint-Leu, Trois-Bassins et Saint-Paul, au niveau du Maïdo. Entre 200 et 300 hectares seraient partis en fumée, en une demi-journée, soit le quart de la superficie détruite en douze jours il y a un an à peine.
- Mercredi 26/10 : 120 pompiers ont dû passer la nuit du mardi sur place afin d’empêcher, entre le Maïdo et le Grand Bénare, que le feu ne descende vers la route forestière des Tamarins. Puis les soldats du feu ont contenu le principal foyer qui menaçait 700 hectares de végétation, au niveau de Piton Rouge. Seul le flanc-Est, inaccessible à pied, n’était pas sous contrôle. Les équipes locales attendent l’arrivée, demain, du renfort de 60 pompiers de métropole pour empêcher le feu d’avancer vers les remparts de Mafate.
- Jeudi 27/10 : Le feu n’a pas cessé, attisé par le vent qui l’a poussé vers le sud-est. Les 60 militaires de la sécurité civile spécialisés dans le détachement d’intervention héliporté se sont rapidement mis à l’œuvre dès leur arrivée sur le site. Mais l’incendie a néanmoins avancé, parcourant près de 1 000 hectares jusqu’aux remparts de Cilaos.
Ce qui en fait déjà une catastrophe pire que l’incendie de 2010.
La voilà bien définitivement consumée la bougie qui venait d’être soufflée sur le 11 octobre 2010 >> souvenir d’un lundi noir qui, l’an dernier, vit croître une vague de flammes dont la course folle sur les flancs majestueux de notre Maïdo désarma longtemps nos soldats du feu submergés par l’ampleur de la tâche… et qui luttèrent, des jours durant, pour en venir à bout !
Hélas, ce n’est plus sous la seule forme d’un souvenir que le feu frappe à nouveau à notre porte.
Il s’agit bien d’une réalité que des mains criminelles ont réactivée, à la faveur de conditions extrêmement favorables à leur sombre dessein… tracé au fusain ! En effet, ce n’est pas tous les jours qu’Eole se déchaîne et s’époumone avec autant de vigueur, au point de décoiffer tout ce qui est susceptible d’être ébouriffé !
En l’occurrence, c’est toute La Réunion, profondément attachée à son environnement, qui s’en retrouve défrisée et bien remontée contre les auteurs de ces actes de pyromanie !
Occasion d’évoquer ce dicton créole qui dit que "dans le panier tomates na toujours un lé pourri".
Résumé des 3 premiers jours du sinistre :
- Mardi 25/10 : 1ère alerte donnée aux environs de 15h. Plusieurs foyers se sont déclarés simultanément dans les hauts de l’Ouest. A 18h, on en dénombre trois, entre la forêt du Tévelave et le Piton Rouge, situé dans la forêt domaniale des Bénares. Trois communes sont donc concernées : Saint-Leu, Trois-Bassins et Saint-Paul, au niveau du Maïdo. Entre 200 et 300 hectares seraient partis en fumée, en une demi-journée, soit le quart de la superficie détruite en douze jours il y a un an à peine.
- Mercredi 26/10 : 120 pompiers ont dû passer la nuit du mardi sur place afin d’empêcher, entre le Maïdo et le Grand Bénare, que le feu ne descende vers la route forestière des Tamarins. Puis les soldats du feu ont contenu le principal foyer qui menaçait 700 hectares de végétation, au niveau de Piton Rouge. Seul le flanc-Est, inaccessible à pied, n’était pas sous contrôle. Les équipes locales attendent l’arrivée, demain, du renfort de 60 pompiers de métropole pour empêcher le feu d’avancer vers les remparts de Mafate.
- Jeudi 27/10 : Le feu n’a pas cessé, attisé par le vent qui l’a poussé vers le sud-est. Les 60 militaires de la sécurité civile spécialisés dans le détachement d’intervention héliporté se sont rapidement mis à l’œuvre dès leur arrivée sur le site. Mais l’incendie a néanmoins avancé, parcourant près de 1 000 hectares jusqu’aux remparts de Cilaos.
Ce qui en fait déjà une catastrophe pire que l’incendie de 2010.
A l'attention des adeptes
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