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Et de 2 aussi pour Karine : Reine d'un Raid bien Hard !


(Photo : Ludovic Laï-Yu)

Le doublé pour Karine Herry
("Journal de l’île" du 16 octobre 2011)

Après Julien Chorier (voir "Julien CHORIER : "ROI des FOUS..."), Karine Herry, seule en tête à partir de Cilaos, a signé hier matin sa deuxième victoire sur la "Diagonale des Fous".

5h30 au stade de la Redoute. Les stands sont encore déserts et les quelques courageux à avoir veillé toute la nuit commencent à piquer sérieusement du nez. Mais le repos, ce sera pour plus tard. Karine Herry - la première des 237 raideuses - vient d’être repérée aux abords de l’enceinte dionysienne et ne va pas tarder à avaler les derniers hectomètres avant la ligne d’arrivée. Moins d’un quart d’heure plus tard (13 minutes pour être exact), une petite silhouette fait son apparition en trottinant doucement. Les traits tirés mais le sourire jusqu’aux oreilles, la championne métropolitaine vient mettre un point final à quelque 162 kilomètres d’une course qu’elle a parfaitement maîtrisée. “Je suis parvenue à me mettre dans mon rythme dès le départ. J’étais en confiance et je n’ai pas rencontré de problèmes majeurs dans les premiers kilomètres”, lançait-elle heureuse d’en avoir terminé. Pourtant, il a fallu attendre le col de Bébour pour voir l’Auvergnate se hisser parmi les premières féminines. Jusqu’alors, seules Liliane Cléret et Emilie Lecomte se chargeaient d’animer la course derrière les ténors masculins. “J’ai fait attention de ne pas me faire bousculer dans les tranchées, du coup, j’ai perdu un peu de temps. Néanmoins, je me sentais bien et je suis remontée petit à petit”. Assez bien pour revenir à moins de quinze minutes d’Emilie Lecomte et laisser sur place Liliane Cléret ainsi que la Lyonnaise, Catherine Dubois au niveau du gîte de Bélouve.

Une défaillance sans conséquence

Après une ascension express vers le gîte du Piton des Neiges, elle prendra même la tête de la course. Dans son sillage, Emilie Lecomte a essayé tant bien que mal de s’accrocher. De Cilaos jusqu’au col du Taïbit, elle est parvenue à conserver 20 minutes d’écart entre elle et celle qui présente le plus gros palmarès du trail français, mais pas pour longtemps. Karine Herry a peu à peu allongé les foulées dans la descente de Marla. Au pointage de Roche Plate, elle possédait plus de 40 minutes d’avance sur sa poursuivante. L’affaire semblait d’ores et déjà pliée, en tout cas jusqu’au passage de Dos d’Âne. “J’ai eu un gros coup de moins bien à ce niveau, explique-t-elle. J’ai eu des ennuis gastriques vraiment difficiles à gérer. Le froid, combiné à une soupe qui est mal passée, m’a scié les jambes. J’ai mis plusieurs heures avant de pouvoir ingurgiter quelque chose, mais je me suis forcé à avaler du riz. Petit à petit, je me suis senti mieux”. Malgré ses déboires, elle est restée en tête augmentant même son avance au fil des kilomètres. Derrière, la bagarre ne se jouait plus que pour la deuxième place. Au Colorado, Herry, déjà lauréate en 2006, a compté 1h30 d’avance sur la seconde féminine à savoir Hélène Haegel. La victoire lui tendait les bras et elle n’a pas hésité à la saisir. “Je suis restée sur un échec après mon abandon sur l’Ultra-trail du Mont-Blanc en août à cause d’une hypoglycémie. Ça fait du bien au mental de remporter une épreuve aussi belle que le Grand Raid. Il y a des chances pour que je revienne l’an prochain”. Le rendez-vous est pris.
Christopher Mermet
Bio Express : 43 ans - Team Lafuma - Palmarès : 9 victoires sur la Grande Course des Templiers, doublé UTMB - Grand en 2006, 7 fois championne de France des 100 km sur route, vainqueur du Volcano Trail de Guadeloupe (2011), vainqueur du Swiss Alpine Marathon, vainqueur du Madarao Trail Forest

* * * PETITE REACTION PERSO A L'INCONGRUITE DE CERTAINS PROPOS !!! * * *

Décidément (comme l'article ci-après en témoigne) nous vivons vraiment une époque formidable !!!!... où certains sportifs « New Génération » sont taillés dans une étoffe qui n’a plus rien à voir avec celle des héros :-) Ne les trouvez-vous pas mignons affublés de leur souci de confort et se targuant d’un « respect » qu’on leur devrait ?! Trop choux, les bisounours !

Après les surfaits-surfeurs réclamant haut et fort d'être mis sous haute-protection anti-requins, ce sont, maintenant, les raidis-raideurs (enfin, sans généraliser bien sûr, car comme pour l’engeance précédemment évoquée, ceci ne concerne que ceux qui montrent les dents et donnent de la voix !) qui se plaignent de la dureté excessive du parcours de cette année.

Tous ces enfants de chœur... des pleureuses ;-) manquent singulièrement de tripes et de vocabulaire car ils semblent ignorer ce que le mot « Fous » (pris en Diagonale et dans tous les sens du Terme :-) signifie !!! Sans compter que (comme relevé dans notre page "Ready for "THE" Raid...), notre Grand Raid ne détient plus la palme de la galère, détrôné du haut du pavé par d’autres ultra-trails encore plus exigeants, proposés aux 4 coins de la planète. Ce serait d'ailleurs plutôt une bonne nouvelle si l'édition 2011 devait lui redonner ses galons !! On n'ose imaginer ce que l'anniversaire des 20 ans, l'an prochain, va donner !!!

Nous prions donc tous les aigris, vexés d'être restés sur le carreau ou d'avoir connu l'enfer jusqu'au bout des 162 km, de rentrer chez eux avec leurs remarques déplacées et de ne revenir que lorsqu’ils auront retrouver un peu de conscience sportive et d’humilité !

Enfin, nous tenons surtout à tirer un magistral coup de chapeau à tous les courageux sublimateurs d'eux-mêmes, pugnaces et acharnés, qui se seront surpassés, sans trépasser, pour accéder au stade tant envié de "survivants" ! Le nombre de ceux-ci devrait tout de même (n'en déplaise aux rabat-joie) dépasser, ce soir, le millier : point d'"hécatombe" à l'horizon, juste une sévère sélection ! Sachons raison garder, que diable !!!

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Plus galère que jamais

("Journal de l’île" du 16/10/2011)


"Le trail, ça ne se pratique pas sur une route goudronnée", rappelle Robert Chicaud, agacé hier par les nombreuses critiques dont les organisateurs font l’objet.

ABANDONS. Près de 45 % coureurs avaient déjà jeté l’éponge hier en début de soirée. Cette édition 2011 est assurée de battre un douloureux record.

Bien sûr, tous les ans, c’est le même refrain sur la ligne d’arrivée. Les coureurs qui en terminent disent souvent la même chose, du “Le Grand Raid est devenu beaucoup trop dur” au “Plus jamais...” en passant par le “La prochaine fois ce sera sans moi”. S’ils se plaignent, ils n’en n’oublient pas pour autant qu’ils sont aussi très chanceux puisqu’ils comptent parmi les “finishers” du Grand Raid. C’est une espèce qui se fait de plus en plus rare ces derniers temps. Le taux d’abandon moyen tournait autour des 30% il y a quelques années, il est monté à 44% l’année dernière et il flirte cette fois avec la barre des 50%. Oui, il se pourrait bien que ce soir, au moment de faire les comptes, plus d’un coureur sur deux qui se trouvait au départ de Cap Méchant jeudi soir n’ait pas franchi la ligne d’arrivée. Plus d’un coureur sur deux ! C’est énorme. Hier soir, après la fermeture du poste des Orangers, dans Mafate, 1048 coureurs, sur 2321 au départ, étaient déjà hors-jeu. Cela représente 44 % d’abandons et de mis hors-course. Un chiffre qui a évidemment dû gonfler la nuit dernière et qui grossira encore ce matin avec la fermeture du poste de Deux-Bras.

Un enfer d’eau et de boue...

Comme en 2009, deux gros postes ont été le cadre d’une grande majorité d’abandons : Cilaos et Hell-Bourg. Hell-Bourg, justement parlons-en... Pour rallier le charmant petit village des hauts, il fallait faire du chemin depuis Bébour, Bélouve et sa forêt humide, très très humide. C’est là que bon nombre de participants se sont cassé les dents. Un temps, à quelques heures du départ, les organisateurs ont songé à ne plus emprunter ces sentiers gorgés d’eau pour leur préférer la route forestière. La question a même été abordée par Robert Chicaud au Cap Méchant, lors du traditionnel briefing. Finalement, pas de changement. “Pendant dix kilomètres, c’était l’enfer. Un enfer d’eau et de boue. Impossible d’avancer. Je suis passé là-bas au-delà de la 2000e place et je peux vous assurer que le sentier n’existait plus. On avait de la boue jusqu’aux genoux. Nous avons tous perdu du temps sur notre tableau de marche et nous avons été éliminés à Hell-bourg. J’imagine que les organisateurs sont contents d’eux. Je suis dégoûté”, témoigne Pierre, candidat venu de région parisienne, débarqué hier soir à la Redoute, douché et changé, avec l’intention de réclamer des comptes aux organisateurs. Comme lui, près de 250 coureurs ne sont pas allés plus loin que le cirque de Salazie. Ils pourront toujours se consoler en se disant qu’ils ont été les acteurs d’une édition exceptionnelle. La plus exigeante de l’histoire de la course.
Lukas Garcia

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