En attendant de fêter, dans un mois, les 2 ans de notre UNESCOscarisation, ressortons donc des archives du Conseil Général, l'article qui suit... et laissons-nous re-conter la belle histoire :-] ... avec en bonus [et en bas de page] 2 interventions filmées du géologue René Robert dont les explications passionnantes - et passionnées !! - sont fort agréables et instructives à écouter !
Vous pouvez aussi cliquer sur la plaquette (doc PDF)
>> Pitons, Cirques et remparts de l'île de La Réunion <<
Sites exceptionnels proposés au Patrimoine Mondial
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La Réunion au patrimoine mondial de l'UNESCO

Dans le cadre de sa politique en faveur de la préservation et de la valorisation du patrimoine, le Conseil Général de La Réunion avait proposé la candidature des « Pitons, Cirques et Remparts de La Réunion » au Patrimoine mondial de l’UNESCO, aux côtés de l’Etat, de la Région Réunion et de l’Association des Maires de La Réunion.

C'est désormais chose faite : l'UNESCO a avalisé cette candidature : les "Pitons, Cirques et Remparts de La Réunion" sont, depuis le 2 août 2010, classés au patrimoine mondial de l'UNESCO !
Ce label, de portée internationale, distingue les sites naturels ou culturels qui, parce qu’ils ont une valeur universelle et exceptionnelle, appartiennent au patrimoine de l’Humanité toute entière.
Voici quelques exemple de sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco.


le sanctuaire du Machu Picchu (Pérou), l’Île de Pâques(Chili)


le Grand Canyon (USA), la Grande barrière de corail (Australie)


les lagons de Nouvelle-Calédonie, la Grande Muraille de Chine,


le Morne à Maurice et les forêts de l’Atsinanana (Madagascar)
… ainsi que notre musique traditionnelle : le Maloya
Outre la fierté pour notre île d’être reconnue comme un élément du Patrimoine Mondial, cette inscription aux côtés de ces prestigieux sites confère à notre territoire une reconnaissance de dimension internationale et offre de belles perspectives en matière de développement touristique.
crédit photo :
Conseil Général de La Réunion/Direction de la Communication : Daniel LEBON
La candidature de La Réunion était solide et avait franchi avec succès les nombreuses étapes de la procédure de classement. La France avait choisi, au 1er février 2010, parmi les 4 candidatures en lice (les Causses-Cévennes, l’oeuvre internationale de Le Corbusier, la Cité épiscopale d’Albi et les Pitons, Cirques et Remparts de La Réunion), les 2 dossiers qui la représentaient et qui devaient être étudiés par le Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO à Brasilia (Brésil) entre le 25 juillet et le 3 août 2010 et le dossier de La Réunion en faisait bien évidemment partie. On sait le succès réservé au traitement du dossier depuis !
Les élus du Conseil Général remercient les Réunionnais qui ont soutenu, nombreux, la candidature « Pitons, Cirques et Remparts de La Réunion » avec près de 10 000 actes de soutien recueillis en moins de 3 mois et les partenaires du projet – Etat, Région, Association des Maires, Parc National qui, par leur engagement, ont contribué à ce succès.
Ce label de l’UNESCO représente un engagement vis-à-vis de la communauté internationale à préserver notre patrimoine naturel et à le maintenir dans un bon état de conservation.

Crédit photo : Hervé DOURIS
La collectivité Conseil Général de La Réunion, propriétaire de 80% du bien classé au Patrimoine Mondial, est un acteur incontournable de la préservation des milieux naturels.
A ce titre, elle définira une stratégie de conservation du patrimoine classé, notamment en accentuant sa politique de lutte contre les espèces invasives, principales menaces pour notre biodiversité, et en aménageant les sites de manière à les préserver des éventuels impacts liés à l’augmentation prévisible de leur fréquentation touristique.
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RENÉ ROBERT : LE FEU SACRÉ

Article publié le 11/03/2012 dans BAT'carré
Auteur & Photographe : Francine George
Salazie : Cascade du voile de la mariée
Voile de la Mariée (Salazie) par René Robert
Salazie : Nuées ardentes
Nuées ardentes (Salazie) par René Robert
L’histoire a souvent été contée, le volcan, fierté réunionnaise avec ses coulées de feu qui s’embrasent avec panache dans les eaux de l’Océan Indien n’a rien d’exceptionnel à l’échelle de la terre. Par contre, les Pitons, Cirques et Remparts de La Réunion ont été classés sur des critères d’exceptionnalité et d’esthétique dans les biens naturels de l’UNESCO [Organisation des Nations Unies pour la Science, l’Éducation et la Culture, sigle anglais de United Nations for Educational, Scientific and Cultural Organization].
Mais qu’est-ce qui est beau et unique au monde dans tout ça ?
René Robert, rédacteur de ce dossier de candidature au patrimoine mondial, revient sur cette formidable aventure pour nous ouvrir les yeux sur les richesses de notre île. Il nous livre aussi sa belle ambition de transmettre son expérience de géographe de terrain exaltée par ses nouveaux acquis. Il vient de créer dans ce but la société terravenir : « donner aux réunionnais la culture de leur région. » viscéralement attaché à regarder devant lui, l’indéfectible optimiste fixe l’horizon avec toute la passion et la pugnacité qui le caractérisent : « tant qu’il y a des projets, ma vie sera belle ! ».
Même si vous n’aimez pas regarder dans le rétroviseur, pour reprendre votre expression, pouvons-nous faire un rapide retour en arrière sur l’essentiel de ce dossier de candidature au patrimoine mondial ?
Tout a commencé par la création du parc national en 2007, porteur de ce projet de candidature en fait. quelques éléments se sont greffés, par exemple les recommandations du grenelle de l’environnement sur la nécessité de valoriser les territoires d’outremer et la volonté de UNESCO de préserver les patrimoines naturels (les deux tiers des biens classés au patrimoine mondial sont des biens culturels). Jacques Merlin, alors patron de la mission du parc nous a dit, pourquoi pas nous ? Jean-François Bénard, attaché au parc, a été la cheville ouvrière de toute la gestion et la logistique de ce dossier, et nous avons formé une petite équipe de scientifiques avec Gérard Colin, expert à UNESCO, qui nous a sensibilisé aux normes de cette institution, le botaniste Vincent Boullet, toujours le sourire aux lèvres, en poste à ce moment-là au conservatoire botanique national de mascarin, et Philippe Mairine, géologue capable de faire parler une pierre, attaché à l’université de La Réunion, maintenant à la retraite. puis, nos collègues de toutes les disciplines réunies, les spécialistes et les associations, nous ont rejoints avec enthousiasme pour contribuer à enrichir ce dossier de candidature qui a trouvé l’aboutissement que nous connaissons.
Une analyse comme celle-ci représente un travail colossal, acharné, pour décortiquer toutes les thèses existantes, mais ce fut un régal ! Un appétit intellectuel hors du commun, nous faisait travaillé comme des bêtes avec un immense plaisir. Nous nous retrouvions toujours avec bonheur pour échanger, analyser, comparer, disséquer toutes les données que nous avions compilées et il faut dire que nos collègues à travers le monde nous ont aussi beaucoup aidés, que ce soit à Maurice, à Hawaï, aux Canaries, aux Antilles, en Nouvelle-Zélande ou aux Etats-Unis...
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A l'attention des adeptes
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