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Le Volcan la pété ! - 06/01/2010


Hello toolmonde !

Comme "le volcan la pété" le 2 janvier vers 16h (vous noterez avec quelles "délicatesse et diplomatie", il a pris soin de ne pas "griller" la vedette aux inombrables feux d'artifices de fin et début de décennie qui illuminèrent l'île plusieurs jours durant ;-)... et comme cette éruption semble vouloir tenir le spectacle quelque temps, nous vous faisons part de la bonne nouvelle !
L'accès à l'enclos et aux sentiers balisés du volcan ayant été de nouveau autorisé au public depuis le 4 janvier, les vacanciers chanceux ont tout loisir de pouvoir aller voir ça de plus près >> sur le bord Est du Dolomieu, à environ 1km du point d'éruption. La préfecture a pris cette décision, après que les volcanologues aient constaté la stabilisation de l'éruption et déterminé que le point de vue aménagé au bord Est du Dolomieu n'avait pas subi de déformations notables, et qu'il reste stable.
Le phénomène se poursuit donc dans le cratère principal avec un trémor et un débit réduits. La bouche éruptive principale continue d'alimenter des fontaines de lave de faible hauteur et une seule coulée active.
Le Piton de la Fournaise pris d'assaut
Hier (5 janvier) en fin de matinée, on circulait difficilement au Pas de Bellecombe, avec la route du volcan envahie de voitures garées sur plusieurs centaines de mètres avant l'arrivée au parking. La réouverture de l'enclos, avec le spectacle de l'éruption au bout du chemin, a attiré une foule de touristes et de Réunionnais. Rouvert officiellement dès lundi après-midi, deux jours après le début de l'éruption, l'enclos du Piton de
la Fournaise, avec la bénédiction d'un grand soleil juste parfois caché par quelques nuées, a fait le plein hier. Dès 7h, une centaine de voitures garnissaient déjà le parking. A 8h, elles étaient plus de 150. Ensuite, les automobilistes ont été contraints de se garer en bordure de la piste, sur près de 400 mètres en amont du Pas de Bellecombe. On s'y croisait difficilement. Pas d'embouteillage dans l'escalier pour descendre dans l'enclos en revanche. La colonne des marcheurs s'étire rapidement. C'est dans la montée vers le sommet du volcan que les plus en forme viennent parfois buter sur les moins performants, dans les passages délicats.
Une éruption qui se mérite
Dans la "montée des sueurs", pour reprendre une expression chère à l'explorateur du volcan Bory de Saint-Vincent, on assiste aux premières défaillances. Dans ce raidillon sévère balisé tout droit dans la pente, on repère facilement les marcheurs occasionnels, contraints de s'asseoir pour récupérer. Les plus jeunes, sur leurs petites jambes, commencent à ronchonner. "Dès que vous voulez, on se pose", halète trois fois de suite à l'intention de ses proches quelqu'un qui, manifestement, rêve de souffler sans perdre la face. Et on attaque la nouvelle partie du sentier tracée très au large des bords du cratère Dolomieu, pour éviter les zones de fractures. Le sentier ondule et moutonne au gré des obstacles et des coulées de graton qu'il faut de toute façon traverser. Les marcheurs n'en voient pas le bout : pourquoi redescendre alors qu'on aperçoit le sommet bien au-dessus ? Dernier raidillon final, passage de la ligne blanche qu'il ne faut pas dépasser, enfin, c'est ce que demande instamment la préfecture. Car 100 % de ceux qui ont vu le fond du cratère Dolomieu l'ont évidemment franchie. En fait, tout le monde ou presque est installé entre la ligne blanche et le vide ! Sans parler de 80 visiteurs installés confortablement hier matin en surplomb du cratère, jusqu'à une cinquantaine de mètres au nord de la plate-forme… [Textes et photos : François Martel-Asselin]

Ce mardi 5 janvier 2010 à 7h30, plusieurs dizaines d'admirateurs contemplent
déjà le spectacle après avoir marché entre 1h30 et jusqu'à 3h pour certains.

On compte ici près de 80 randonneurs installés au bord du cratère,
un peu à l'écart du point de vue officiel.

Une jolie corniche en léger surplomb. Tant que ça tient, tant mieux !
Présent sur les lieux dans le cadre d'une mission de secours, l'hélicoptère de la gendarmerie a rappelé
aux dizaines de randonneurs massés à l'ancien point de vue qu'ils se trouvaient dans une zone non sécurisée!!

Josette et Michel, le retour : hier, ils n’ont pas eu à sauter le portail de l’enclos comme ils l'avaient fait le 24 décembre.
Pour fêter l'éruption, un cake marbré maison et une mignonnette de muscat de Frontignan
qu'ils ont partagés à la cantonade.

C'est en pente, le terrain se dérobe parfois sous le pied. N'hésitez pas à vous munir de bâtons.

Ariane, membre très active de l'Association des retraités de la fonction publique du Tampon.

Joeta, Réunionnaise établie à Rome, est rentrée sur le dos de son frère, victime d'une entorse.

Nous conclurons d'un bouquet final

encore de circonstances !
Big Bizàtoos!
interNATCOlors-united!