Plaisir de sourire à l'écoute de ce texte des "Boloss des Belles Lettres" [Sieurs Michel Pimpant et Quentin Leclerc (dit Valtudinaire)], interprété par le tout jeune Anje Fortchero-et-fortchelou (A.O.Contrôlée par nos soins, tsoin-tsoin!) qui nous narre (sans se marrer!), dans le langage fleuri de la Djeunzerie des temps qui courent, l’épique épopée, pas piquée des vers, du célèbre Best Seller de 1857 signé Gustave Flaubert :
« C’est l’histoire d’un p’tit puceau tout mou comme les Chocapic au fond de leur bol. Il plane à 10000 et tu sens le malaise en lui. Son blase, c’est Charbovary. Il rencontre une petite zouz campagnarde pas dégueulasse. Elle s’appelle Emma. C’est elle, le héros. C’est madame Bovary. Donc là, t’as résolu la première énigme du Père Fouras (du Père Fouras!!). A savoir : "Qui c’est madame Bovary ?" Et ben c’est elle ! Ils se marient et puis ils vont crécher dans un bled perrave de Normandie. Emma elle se fait chier. Donc elle commence à toucher la nouille de quelques keums qui passent, et elle se fait raccommoder la crinoline par des bad boys dans des calèches. C’est assez hot zizibaton. Emma, elle kiffe le swag ! Alors elle claque son biff pour des p'tites Louboutin easy et des bananes Hermès. Enfin, des trucs de luxe, quoi ! Le bail c’est que Charbovary n’a pas une thune. Alors Emma est obligée de faire des emprunts au bonhomme de Cetelem. Sauf qu’après, ben, ils sont endettés. Mais Charbovary, il sait pas. Mais Emma elle s’en met plein les fouilles, LOL, la salope ! A un moment, elle se fait tèje par son keum et elle se réveille à oilpé dans un champ de blé. Du coup, elle est trop déprimée, elle a le seum de la vie, elle se suicide. Et du coup Charbovary, il est tellement gâché, il crève aussi. Il reste juste la gosse qui fait du tricot. Bref, c’est une putain de vie de merde qui commence. C’est "l’amour est dans le pré au Club Normandie", c’est le "Sofinco adultérin miné", c’est "Gigolo et patates à l’eau", c’est... "Madame Bovary". »
Ajoutons que la version cinéChabrolienne, sortie en 1991, de ce chef-d'oeuvre de la littérature est une vraie réussite, avec, pour incarner la désoeuvrée Emma Bovary, la grandissime Isabelle Huppert !... tandis que l'excellent Jean-François Balmer, campe un Charles épatant !!
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