Si le qualificatif de *lumière* peut être attribué à bon nombre de Lyonnais(es), il exista 2 frères qui portèrent carrément cette distinction dans leur nom ! 2 frères qui inventèrent le 7ème art !
A l’occasion du 120e anniversaire de la naissance du Cinématographe - que certains avaient déjà plus ou moins tenter d'enfanter auparavant mais que Louis et Auguste furent les premiers à mettre au monde - l’Institut Lumière vient d'installer, au Grand Palais, jusqu'au 14 juin prochain, une exposition inédite et exceptionnelle, consacrée aux inventions phares des géniaux frères cinoques du cinoche.
Pourquoi choisir Paris pour rendre hommage à l'Art 7ème qui naquit à Lyon ?
Parce que son histoire est intimement liée à la Ville-Lumière ! Parce que, si le cinéma vit le jour dans la cité jadis appelée "Capitale des Gaules" ("Lugdunum", au temps des Julio-Claudiens, entre -27 av.JC et + 69 !!!), c'est néanmoins dans l'actuelle Capitale de la France ("Paname", à la fin 19ème siècle) qu'il éclata au grand jour, pour ne pas dire en pleine Lumière !
1 - C'est à Paris que fut organisée, le 28 décembre 1895, la première séance publique payante, au Salon Indien du Grand Café (14 boulevard des Capucines, dans le 14ème).
Vous pouvez retrouver et visionner les dix films qui étaient au programme, ce jour-là, en vous rendant sur la page web de l'Institut Lumière : La première séance publique payante.
Le premier jour, il y eut 35 spectateurs payants ; 35 francs de recette pour 5 francs de bénéfice puisque le loyer était fixé à 30 francs. Mais très vite, suite aux articles élogieux de la presse parisienne, ce sont 2 000 à 2 500 spectateurs qui se présentèrent chaque jour. La salle pouvait accueillir entre 100 et 120 spectateurs.
2 - C'est à Paris, lors de l’Exposition Universelle de 1900 (non loin du Grand Palais) que les frères Lumière présentèrent les premiers films en 75mm.
Riche, créative et avant-gardiste, l’œuvre des frères Lumière fut motivée par une fascination pour les images fixes ou en mouvement.
Du Cinématographe, appareil permettant tout à la fois de filmer, de tirer des copies et de les projeter, à l’Autochrome mettant la photographie couleur à la portée de tous, en passant par le Photorama, premier essai concluant de projection de vues à 360°, la 1ère partie de l’exposition présente les multiples innovations de la famille Lumière qui marquèrent l’avènement d’une épopée technique, artistique et industrielle, universelle et en constante évolution : le cinéma.
Une large place est également consacrée à la diffusion, sous différentes formes, des 1 500 films *Lumière*, joyaux aux multiples interprétations : reflets de l’Histoire, des prémices de l’écriture cinématographique, de l’ouverture au monde mais aussi témoins de la vie familiale du début du XXème siècle.
D’un parti-pris visuel qui bénéficie des dernières techniques liées au numérique, le parcours et le dispositif scénographique contribuent à ré-enchanter les images et à leur faire retrouver leur magie originelle. Ils donnent aussi l’occasion de s’interroger sur leur devenir et sur l'évolution technologique à laquelle travaillent aujourd'hui les héritiers des Lumière, Edison, Marey, Demenÿ ou Muybridge.
Ainsi, la seconde partie de l’exposition aborde au sens large la question de l’Héritage Lumière : l’évolution des techniques de filmage (le passage de l’argentique au numérique), la trace de l’esthétique Lumière chez les cinéastes contemporains, la mythologie des salles de cinéma… Sont alors convoquées les œuvres de Bresson, Pialat, Klein, Crasneanscki, etc.
Cette exposition contribue à redonner sens et place à l’image de cinéma, qui, après plus d'un siècle d'existence, à l'aube du XXIème siècle, connait d’importantes mutations.
To be continued...
---------------------------------------------------------------------------------
A l'attention des adeptes 
de l'incontournable "IN"secte
(-: SI CE MESSAGE VOUS PLAIT AU POINT DE VOULOIR LE PARTAGER :-)
Vous n'avez qu'à cliquer sur votre cher ami "Vermonlien De Fesbouc"
