Nous tenons à rappeler, en °pré-en-bulles°, cette lapalissade du grand penseur Patrick Timsit qui affirmait, fort justement, au siècle dernier (où l'on riait de tout, souvenez-vous !!) :
« Cousteau, ça fait trente ans qu'il fait chier les mérous avec une lampe de poche pour savoir s'ils dorment la nuit. ».
Ceci étant posé, nous pouvons, à présent, nous en aller joyeusement surfer sur la vague (d'indignation) qui semble submerger les cousteauphiles de tout crin (enfin surtout du crin qui craint car sacrément imperméable à l'humour !) suite à la croquante et croustillante chronique du mordillant Mordillat (le 23 juin >> voir vidéo ci-dessous) dans Là-bas si j’y suis où Gégé osa pointer de la mine de son crayon laser, quelques "petits" manquements et fautes de comportements (Oh! 3 fois rien!) qui lui sautèrent aux yeux lors du visionnage du célèbrissime documentaire intitulé maladroitement (car à tort) : "Le Monde du Silence".
Ce film à la gloire du Commandant Cousteau et de sa fine équipe (pour ne pas dire sa "lourde équipée sauvage!") réalisé par le tout jeune (22 ans) Louis Malle fut palmé d'or à Cannes, en 1956, avant d'être Oscarisé à Hollywood, en 1957.
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Personnellement, une seule vraie question nous taraude à ce propos : Qui peut encore admirer, sans pouffer, cette caricature de Commandant dont le ridicule et l'égo sur-développé étaient aussi visibles et risibles que son bonnet rouge ?! That's all the sketch on, folks ! ;-)
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André Laban, ancien plongeur de La Calypso, nous éclaire un peu sur le pourquoi du comment en répondant aux questions d'Ariane Nicolas pour FranceTVinfo :
- Le fait d'être filmé vous a-t-il incité à agir parfois avec violence ?
Louis Malle nous incitait parfois à faire des choses, puisqu'il n'existait évidemment aucun scénario déjà écrit. Nous vivions une forme d'euphorie, pendant le tournage, dans l'improvisation permanente. Nous avons appris à regarder la mer, et attendre que quelque chose se passe sous la surface. Mais il fallait bien des images sensationnelles pour faire un beau film ! Si vous filmez des crevettes ou des oursins qui font l'amour, ça ne fera pas un long documentaire qui obtiendra la Palme d'or.
- Regrettez-vous ces comportements ?
Je ne suis pas d'accord sur le fait d'avoir tué des animaux pour faciliter certaines prises de vue, mais c'était comme ça. - Lire l'article complet ici
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Quant à François Sarano, océanographe, chef d'expédition et ancien conseiller scientifique du Commandant Cousteau durant 13 ans (apprécié, à La Réunion, en sa qualité d'ardent défenseur de la cause des Requins), il a l'honnêteté de ne pas donner tort au chroniqueur dont les dénonciations sont justifiées mais méritent néanmoins d'être tempérées par une remise en situation de l'époque, comme il l'a déclaré à Pauline Chateau pour L'Express :
À l'époque, nous étions certes épouvantablement naïfs, mais Cousteau a ouvert la mer et il est devenu protecteur de la nature. (...) Cette réaction est normale, mais il est nécessaire de remettre le film dans son contexte : notre planète comptait 2,7 milliards d'habitants, la mer était une donnée inconnue, et à nos yeux, elle représentait une corne d'abondance inépuisable. (...) Lorsqu'un scientifique souhaite découvrir une espèce, il effectue un prélèvement, il est donc obligé de tuer l'animal. (...) Les chercheurs ne recourent plus à la dynamite mais au poison pour poursuivre leurs recherches sous les mers. (...) Nous sommes dans le consciemment dégueulasse. La communauté scientifique comprend qu'un animal ne se définit pas seulement par sa morphologie, mais également par sa manière d'interagir avec son environnement.
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Nous vous invitons enfin à vous interroger plus sérieusement sur ce que cache notre indignation... en lisant l'article de Thibaut Schepman pour L'Obs-Rue89 :
P.S. en forme de R.I.P.
Nous espérons que la mort, tout juste 15 jours après l'incartade de Mordillat, d’Henri Garcia [Instructeur, chef plongeur sur La Calypso, chef de mission, explorateur archéologique terrestre et sous-marin (il oeuvra aussi comme plongeur professionnel et/ou cameraman sous-marin pour Jacques Mayol et Nicolas Hulot), représentant de l'Équipe Cousteau (Cousteau Society) à l’île de Pâques durant ses 20 dernières années] ... n’a aucun lien avec le cas qui nous amène ! Amen !
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