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When *the Scream* turns pink "floydly" / Quand *le Cri* rosit "floydement" - 29/07/2015

The scream by Sebastian Cosor

Voyez comme la célébrissime oeuvre du tourmenté Edvard Munch (1863-1944) s'anime ici et s'ouvre à une nouvelle vie !

Il faut croire que, malgré son âge très avancé (née en 1893), l'expression de ce "Cri" est toujours aussi vibrante et saisissante puisqu'elle fascine la nouvelle génération au point d'inciter le jeune réalisateur roumain Sebastian Cosor (professionnel du numérique, de l'animation et des effets spéciaux) à lui ajouter deux dimensions : le mouvement et le son !
L'exercice
(qui agite la toile actuellement, bien que produit en 2010 et mis en ligne en 2012) est plutôt réussi, d'autant qu'il donne aussi une nouvelle vie à l'un des titres phares du groupe Pink Floyd "The Great Gig in the Sky" dont l'interprétation d'Ola Bieńkowska (extraite de "The Australian Pink Floyd Show" - Live At The Royal Albert Hall - 2007), audio-visionnable ci-dessous, ne devrait pas vous laisser de marbre non plus !

Mais que cela ne nous fasse pas oublier d'avoir une pensée émue pour Munch Le Maudit, Edvard aux Pinceaux sanglants, malmené par la vie dès l'enfance, avec maladie et deuil en ouverture de bal. Il est âgé d'à peine cinq ans lorsque sa mère et sa soeur meurent de la tuberculose. Deux décès auxquels son goût prononcé pour le morbide n'est certainement pas étranger.
N'oublions pas non plus combien son "Cri" fut décrié (!!) et scandalisa lors de sa 1ère exposition. Ni combien Munch souffrira des exactions faites à l’encontre de son art qualifié de "dégénéré" par les nazis, qui brûleront plus de 80 de ses oeuvres exposées dans des musées allemands !
De cette humiliation sans nom, il ne se remettra jamais, sombrant dans l’alcoolisme et la dépression.
Il ne cessera de produire jusqu’à la fin de sa vie, reclus dans sa propriété norvégienne, au bord du fjord d’Oslo, où il mourra seul en 1944.

The_Scream

A propos de la génèse de sa stridente oeuvre, Edvard Munch écrivit :
« Je me promenais sur un sentier avec deux amis – le soleil se couchait – tout d’un coup le ciel devint rouge sang – je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture – il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville – mes amis continuèrent, et je restai là, tremblant d’anxiété – et je sentis un cri infini traverser la nature. »
“I was walking along a path with two friends – the sun was setting – suddenly the sky turned blood red – I paused, feeling exhausted, and leaned on the fence – there was blood and tongues of fire above the blue-black fjord and the city – my friends walked on, and I stood there trembling with anxiety – and I sensed an infinite scream passing through nature.”
Cette huile, tempera et pastel, sur carton (91cmx73,5cm) se trouve à la National Gallery d’Oslo.
On peut l'analyser comme un cri lancé
(par l'artiste lui-même, auto-portraituré torturé) à la face conformiste, puritaine et bourgeoise de la société scandinave de la fin du XIXème siècle.
Elle est surtout une oeuvre avant-gardiste du mouvement expressionniste
(caractérisé par une représentation déformée de la réalité à travers des visions angoissantes qui visent à provoquer une réaction émotionnelle chez le spectateur) qui ne commencera officiellement qu’en 1910, alors même que la période expressionniste de Munch sera révolue ! Sa portée sera considérable sur l’art occidental, tout au long du XXème siècle, Edvard Munch influencera de nombreux artistes par sa technique spontanée et le contenu de ses oeuvres. Il influence aujourd'hui les jeunes artistes 2.0 ...

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